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Début ce lundi de l'université d'été de l'e-éducation. Un évènement majeur pour le lobbying de Microsoft, qui cible depuis plusieurs années l'Éducation nationale. Enquête et infographie pour tout savoir des campagnes d'influence du marchand de logiciels en direction des écoles de la République. Bonne rentrée.
Smart Technologies a entrepris depuis plusieurs années une vaste entreprise de séduction. Le fabricant de TBI offre du matériel à des écoles, à des commissions scolaires et à des formateurs. En 2006, par exemple, la commission scolaire Eastern Townships (par l'entremise de la Fondation de l'aide pédagogique des Cantons-de-l'Est) a reçu 30 Smart Boards, un don alors évalué à 66 300$.
L'an dernier, la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a elle aussi reçu gratuitement des accessoires de Smart pour un projet-pilote dans deux de ses écoles, pour une valeur de 3200$. «Nos avocats nous ont dit qu'on pouvait sans problème accepter ce matériel», dit Jean-Michel Nahas, porte-parole de la commission scolaire.
Ce projet-pilote, encouragé par le fabricant, se trouve mis en évidence sur le site du ministère de l'Éducation, qui vante les mérites des Smart Boards. La commission scolaire a acheté plus de 1100 Smart Boards et prévoit en acquérir le même nombre l'an prochain.
La société GRICS, qui regroupe de hauts cadres et des directeurs informatiques des commissions scolaires, profite elle aussi de la générosité de Smart. Or, ce sont ces cadres et conseillers qui suggèrent à leurs commissions scolaires quels appareils se procurer.
«Smart est très généreuse, dit Anne Quesnels, de la GRICS. Elle veut nous aider et elle veut vendre aussi, c'est certain.»
Kathy Dubreuil, représentante de Smart au Québec et dans les Maritimes, affirme que son entreprise ne fait que suivre les pratiques courantes dans le milieu en offrant des cadeaux à ses clients. «Tous les fournisseurs font ça», dit-elle.
Un mois après le discours inaugural de M. Charest, en février 2011, le cabinet de relations publiques National confie à son vice-président, Martin Daraîche, le mandat de faire du lobbying pour Smart Technologies auprès du ministère de l'Éducation.
Le mandat de M. Daraîche: entreprendre des démarches pour «qu'une orientation soit prise à la suite du budget du gouvernement qui confirmait l'intention de munir chaque classe d'un tableau blanc interactif dans le but d'améliorer le taux de réussite des élèves».
(Québec) Le renouvellement de 738 000 ordinateurs personnels dans l'administration publique québécoise est l'occasion rêvée pour le gouvernement de «réduire sa dépendance à Microsoft» et de réaliser d'énormes économies grâce au logiciel libre, estime l'opposition péquiste à l'Assemblée nationale.
Marie Malavoy, porte-parole en matière de recherche, et son collègue Sylvain Simard, critique relativement au Conseil du trésor, ont réclamé vendredi que Québec profite de «l'occasion extraordinaire pour faire une place de choix au logiciel libre».
Le Secrétariat du Conseil du trésor a publié un Bulletin d’interprétation enjoignant les organismes publics de décrire les produits recherchés par des critères reliées à la performance plutôt que par leur marque, ainsi que d’accepter les « produits équivalents », dans leurs appels d’offres pour travaux de construction.
(Québec) Le conseil d'administration de la Société des transports de Montréal (STM) a décidé mercredi de suspendre l'appel d'offres visant l'acquisition de 2577 licences Microsoft Office 2010 standard.
Cet appel d'offres avait été critiqué parce que la STM écartait d'emblée les fournisseurs qui auraient voulu soumettre une proposition basée sur des logiciels libres, comme la suite bureautique OpenOffice.
Cette façon de procéder va à l'encontre d'un jugement rendu au début de l'été par la Cour supérieure du Québec, qui déclarait illégale une transaction de la Régie des rentes du Québec effectuée dans des conditions similaires.
Le 17 novembre 2011 - Échange entre la députée de Taillon Marie Malavoy et la présidente du Conseil du Trésor Michelle Courchesne lors de la période de questions à l'AN relativement au décret adopté par le gouvernement, le 2 novembre 2011, qui facilite l'acquisition de logiciels propriétaires - sans appel d'offres.
LibreOffice, suite bureautique
L'expert en suites bureautiques Raymond Ouellette décrit les multiples qualités et fonctionnalités de cette suite bureautique, qui n'a rien à envier à ses concurrentes. Utilisée dans plusieurs ministères importants en France, elle ne trouve pas preneur au Québec dans les administrations publiques... Étrange!
The Peruvian government and Microsoft signed an agreement to use Windows XP and Office, as well as other educational resources in the laptops as part of an OLPC pilot program, minister of education José Chang announced last week (18 September).
The move makes Peru the first country worldwide to test the change in the operating system of the OLPC devices.
Chang justified the change from Linux to Windows by saying public school students in Peru "need to use the most modern tools with the most global use".
Le gouvernement Charest va donner le feu vert pour que les milliers d'ordinateurs des ministères et des réseaux de la santé et de l'éducation migrent vers la nouvelle version de Windows 7, de Microsoft. Un contrat de plus de 1 milliard de dollars, mais une occasion ratée de réaliser d'énormes économies, observent les partisans du logiciel libre.
En mai 2011, le Vérificateur général du Québec constatait que le Dossier Santé Québec tel que conçu au départ était un échec et ne verrait pas le jour. Le professeur et informaticien Daniel Pascot de l'Université Laval explique, lui, les raisons profondes de cet échec et avance des suggestions pour corriger le tir!
[1] Par sa requête, Savoir-Faire Linux inc. demande au Tribunal de déclarer que la Régie des rentes du Québec (la Régie) a agi illégalement en procédant sans appel d’offres relativement à l’octroi d’un contrat visant le renouvellement de sa plate-forme informatique.
[2] Plus particulièrement, elle reproche à la Régie de s’être arrêtée sur les logiciels propriétaires du fournisseur Microsoft, sans avoir procédé au préalable à une recherche sérieuse et documentée.